Description

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Apparence Physique : Motoko est une femme, ou du moins elle y ressemble, hanches, poitrine, visage fin et manière féminines, tout y est. Malheureusement, ce physique n’est pas vraiment le sien. Touchez là et vous comprendrez vite que la jeune femme n’est pas faite de muscles et de peau, mais bien de fer. Cependant, tout cela n’est qu’une enveloppe. Le cœur et le cerveau ayant été gardé, elle ressent encore des émotions et des palpitations, parfois-même la fatigue après de très (très) gros efforts.

Caractère : La jeune femme est habituellement calme, et réfléchira longtemps avant d’agir. Tous ses gestes sont calculés pour atteindre un but précis, ce qui fait qu’elle aura bien du mal avec l’inattendu. Elle est également très joviale dès qu’elle se sent suffisamment à l’aise et sera donc capable de rire avec le premier venu.

Type de Combattant : Surhomme

Arme(s) : Un M416 (soit un fusil d’assaut équipé dans ce cas-ci d’un lance grenade)

Histoire

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Il y a vingt-trois ans et quelques jours, une demoiselle vit le jour. Mais contrairement à toute autre naissance, aucun cri ne fut poussé, et l’angoisse était montée. Les parents, deux personnes qui comme bien d’autres, craignaient là où ils étaient la venue de l’empire inquisiteur, craignaient d’avoir enfanté un cadavre. Les médecins s’agitaient donc, tentant tant bien que mal de comprendre le pourquoi de cette triste affaire.
La réponse était aussi simple que dramatique ; les connexions nerveuses de l’enfant étaient défaillantes, et ne communiquaient pas bien avec le cœur, qui ne battait donc qu’extrêmement lentement. Le reste du corps, donc, ne pouvait s’animer, et le cerveau, si la situation durait, finirait par lâcher, en résultat au manque d’approvisionnement en hémoglobine.
Une grande panique fit rage une fois ce problème découvert, les médecins, ne disposant que de peu de moyens, avaient eu autant de mal à trouver le malus qu’ils n’en auraient à y trouver une solution. Des gouttes de sueurs perlaient sur les hommes en blancs, tâchés de sang. Des messes basses se faisaient entre eux, des théories, des hypothèses, des solutions abracadabrantes, et surtout ; des espoirs vains. Tout le monde avait peur, mais le couple qui attendait ne le savait pas.
Ce dernier, sans cesse rassurer par ces guérisseurs incertains, finirent par comprendre. Cela durait depuis trop longtemps, tout était sans doute terminé. Des larmes et des pleurs s’échappèrent donc des yeux de la mère, tandis que son mari ne pouvait afficher qu’une expression blême et désespérée.
Cependant, l’imprévu eut lieu. Un médecin supplémentaire entra. Une tenue étrange ; des manies pareilles, un langage portant des mots incompréhensibles pour quiconque ne connaissait son métier, mais il semblait qu’il eut été appelé.
Cet homme, il prétendait ne pas avoir de nom, ne plus en avoir. On l’appelait « le mécano », mais il n’était pas réellement de ce genre là. C’était un ingénieur, qui travaillait la nano-technologie, qui magnait les atomes comme certains savent user d’un stylo bille. Un génie.
Il saisit l’enfant comme on saisit plus habituellement un sac de pommes-de-terres, et l’emporta dans une autre pièce escortée par la majorité des médecins présents.
Ils traversèrent la place choisie par une quarantaine de tentes, entrèrent dans les restes d'une petite maison apparemment commune, à l’abri des regards des parents qui ne sauraient rien de ce qu’il se produirait alors restant sous leur tante, en quarantaine ; question d'hygiène, alors que les sages femmes s'occupaient d'eux.
Le groupe descendit dans ce qui ressemblait à une cave, mais le tout s’illumina alors et vint à paraitre de façon plus éloquente ; un laboratoire gardé secret s’y trouvait, logeant des tas d’appareils plus complexes à définir les uns que les autres. Le nourrisson fut bientôt placé sur une table en fer, où, suite à la pression de quelques boutons de la part du mécano, vinrent s’agiter de multiples bras de fers, l’un coupant, l’autre saisissant, arrachant, prélevant, etc. Le tout sous les yeux des médecins ébahis qui ne savaient quoi faire d’autre qu’observer.
Une heure ou deux plus tard, Les parents virent revenir leur enfant, criant de plus belles, désirant plus que tout retrouver sa mère.
La jeune fille dont je vous parle se nommerait Motoko, et ce qui l’avait sauvé était une expérience que l’Empire n’aurait certainement pas laissé faire.
Aujourd’hui, Motoko a donc plus de vingt ans, et comme bien d’autres personnes, a décidé de fuir.
Le mécano, était mort de vieillesse sans jamais dire à personne d’autres qu’aux médecins témoins de la chose ce qu’il s’était produit, les parents étaient, eux, trop vieux pour accompagner leur fille dans son voyage qui semblait on ne peut plus mouvementé. Et bien que ces derniers eurent compris dès l’instant où ils l’eurent tenus entre leurs mains que leur fille n’était plus réellement humaine, ils l’avaient élevée avec suffisamment d’amour que pour que la demoiselle ressenti un fort chagrin en les laissant là où leur communauté décida de se séparer, pour garantir une plus grande sécurité à chacun.
Motoko Kusanagi arpentait donc maintenant la Pangée, armée d’une arme fiable, et comptait bien y survivre. Et ce, peu importe à quel prix.